¤Ray Del'Avalon¤

M. Meadow

¤Nom de famille : Del'Avalon
¤Prénom : Ray
¤Age : 18 ans
¤Sexe : Masculin
¤Espèce : Vampire
¤Thème : Clubbed to Death - Rob D
¤Nation : Iv, bien qu'il vive désormais à Altëmare, en raison de son emploi.
¤Camp : Ceryen
¤Métier : Infiltré / Haut placé de la cité de Sythas
¤Pouvoir magique : Anticipation
¤Famille : Mère décédée, père décédé, frères et soeurs disparus.

¤Description Physique

Vous ne voyez que l'obscurité. Une ombre, et cela ne vous rassasie. Ainsi, approchez vous, encore un peu, comme cela oui. Vous y êtes presque. Etes vous sûr de ce que vous voyez, d'être bien attentifs ? Vous l'êtes désormais. Si ce n'est pas le cas, retournez vous, et partez, ce qu'il vous sera autorisé de voir ne se montre pas aux effrayés. Vous la distinguez n'est-ce pas ? Cette douce froideur. Elle n'est pas agressive, regardez bien. Ce blanc est pur, on le dit marmoréen, ces formes élégantes, sans cassures, toutes douces. Vous ne me croyez pas ? Allez, levez vos mains, approchez vous encore, effleurez d'une phalange cette beauté. Non, ce n'est pas du coton, ne fermez pas vos yeux, vous finiriez par le croire. Faîtes attention néanmoins, cela ne vous a-t-il pas l'air fragile ? Vous le pensez, comme si vous parcouriez une couche de verre, si fine qu'on serait prêt à accepter le fait qu'elle ne soit plus là. Mais, constamment elle demeure, vous observant de ces yeux omniprésents. Evitez de la froisser, elle est si parfaite qu'on ne la distingue qu'à peine. Il faut préter attention à ce qui semble parfait, car on ne le rate que trop souvent. Alors approchez vous encore, regardez bien, observez, touchez, profitez du don de vos cinq sens pour comprendre. Son souffle n'est-il pas aussi fruité que la cerise ? Les notes de sa voix ne sont-elles pas si mélodieuses qu'un frisson se dresse sur votre peau ? Ne sentez vous pas cela, cette présence puissante. Maintenant que vous y avez portée la plus délicate des attentions, ne vous semble-t-elle pas indispensable, cette présence ? Votre respiration semble bloquée entre votre poitrine et votre bouche, vos lèvres ne se sentent plus capables de se décoller, est-il trop proche ? Si proche que chaque expiration parcoure votre peau, lentement, comme mesurée pour qu'elle ne soit ni trop longue, ni trop courte. Il fait noir, et pourtant vous vous sentez confiante, n'est-ce pas ?

Il est ici, et en ce simple fait il demeure votre maître absolu. Vous serez possédé par ses gestes, obsédé par ses paroles, et le moindre de ses mouvements vous captivera. Qui est-il, que fait-il, comment le fait-il ? Qui serait capable de vous voler votre regard, vous arracher vos certitudes, avec la plus grande des douceurs, vous obliger à remettre en cause vos cinq sens, car tous ceux là en cet instant semblent mêlés à la perfection ? Qui donc est-ce, ce magicien ?

Vous ne voyez que l'obscurité,
Une ombre, et cela ne vous rassasie,
Elle vous observe mais vous ne l'avez pas encore compris,
Déjà vous êtes sa proie,
N'approchez pas,
Fuyez avant d'avoir pu
Ne serait-ce qu'une seconde,
Le regarder.

¤Caractère

Noir, il fait noir à nouveau. J'avance. J'aimerai ne voir que ce que je regarde, mais je vois ce que je ne regarde pas. Sans contrôle, j'obéïs. Je n'ai d'idée propre, je suis imbriqué dans la société. Partisan de la non humanité. On me demande, j'agis, on m'ordonne, je suis. Je suis une voie toute tracée par ceux qui me dominent, bien que leur domination s'arrête au bout de leurs lèvres, tandis que leur langue claque, fourbe, vile, celle du serpent. J'ai du adopter la leur, depuis le temps, mais je n'observe pas, je vois. Je constate que cet ordre sera plus difficile que celui-là, ou non. Je sais parler, je convainc quand il le faut, quand ils le désirent. Je n'hésite pas, je n'ai jamais hésité, car on m'a toujours commandé. J'ai été formé à cela, je suivrai cela. Que suis-je réellement ? Je ne me suis jamais posé la question, je ne me crois pas capable de répondre. Ma famille est morte ou enfuie, je ne l'ai jamais vraiment connue. Cela n'est pas un mal, pour mon métier en tout cas. Je ne connais pas la vie dans son véritable sens, mais j'apporte la mort à la perfection. C'est mon emploi, après tout. Avant tout, devrai-je dire. Qui suis-je ? Je suis Ray Del'Avalon, c'est le nom que je me sais avoir, tout le reste de ma vie est un ensemble flou, si ce n'est un ensemble vide. Je connais le vide plus que moi, je vis dans le vide, je survis dans le vide. Je n'aime pas la liberté, j'obéïs. J'ai des supérieurs, des sous fiffres, la société va de l'avant, je suis avec elle. C'est sans doute grâce à des personnes comme moi qu'ils se sentent affirmés ces vils serpents. Ils savent qu'ils auront toujours le contrôle, le pouvoir sur quelqu'un, ou quelque chose. Je ne peux pas me qualifier d'être, en revanche, je pense être une bonne 'chose'. Non, ne me dîtes pas que c'est choquant, je ne pourrai le comprendre. Je me retrouve ainsi...

Mais après tout cela, qui êtes vous ?

Ma prochaine cible, ma victime, car si vous avez trouvé mon discours affligeant, inutile et vil, c'est que vous serez le prochain ennemi de mes supérieurs. Préparez vous, de quelque manière que ce soit, et ne cherchez pas à vous cacher, je vous trouverai, je vous tuerai, j'empocherai ma prime, et je passerai à la suivante. La vie est ainsi faîte. On ne dit plus que la société est partie intégrante de la vie, c'est désormais la vie qui fait partie de la société, comme la mort...

Dans mon cas, je serai plus apte à vous parler de la mort.

¤Compétences

Et je continuerai dans ma lancée morbide. Comment donc pourrai-je vous apporter la mort ?
Il n'est pas de grande utilité de préciser que si mes dons sont au service des Ceryens, c'est qu'ils ne sont pas moindres. Je n'irai pas me surestimer, mais je peux vous annoncer, sans doute aucun, que je compte parmi les meilleurs soldats, et les plus fidèles serviteurs. Mon corps en lui-même est une arme, ma silhouette, celle que vous observez face à vous n'est qu'une façade, et vous feriez bien de regarder dans votre dos, qui sait ce qui pourrait vous y attendre. Cela vous surprend ? Nous ne sommes pas du même monde. J'ai eu l'habitude de survivre, d'utiliser mon pouvoir et mes réfllexes, dans toute situation. Car même le plus infime instant est utilisable. Ainsi je me bats, on appelle cela l'imprévisibilité, ou l'art de surprendre. Et si seulement cela s'arrêtait là...

¤Arme de prédilection

Je possède en tout et pour tout trois armes. Elles sont parties intégrantes de moi-même. Deux d'entre elles se nomment Lucille et Charlotte, deux armes à feu dont le potentiel destructeur est égal à la troisième : Moi-même.
Ne prenez pas cela pour une exagération, ces mots sont le fruit d'une analyse personnelle, je tiens à satisfaire ceux qui me commandent, et à ce que mes subordonnées me respectent.

¤Histoire

La fin de la partie s'échappa de ses lèvres, tandis qu'avec la patience de l'expert, il se levait. En face de lui son adversaire, mine basse, prêt à affronter ce qu'il en restait.
Dans un geste rituel, l'être referma lentement ses doigts sur le manche. Les muscles de son bras exercèrent une pression mesurée, et déjà l'homme se sentait à l'aise. Sa position préférée. Son index se leva, revint, tandis que ses yeux se fermaient. Il s'en mordait les lèvres. De profil, son instrument devenait le prolongement de son corps, et tous ces gestes n'étaient destinés qu'à épater le pauvre. Alors, tout son s'atténua, ne serait-ce que pour donner un peu plus d'importance à la scène. La gâchette s'enfonça, s'arrêtant une fois la bonne distance parcourue. « Il » appelait cela, le moment critique. Celui qui démontre l'artiste. Le poignet effectua une envolée vers le ciel sans étoile, mais déjà, alors qu'il ouvrait les yeux, la balle traversait, à une vitesse non négligeable, les quelques centimètres qui lui restaient.

Ainsi, l'homme perdit tout équilibre, mental, et physique. Sa chaise bascula, un pied s'étant brisé. Et avant même que la victime ait touché terre, son sang se répandait déjà, tel un poison rouge. Il s'infiltrait entre les dalles qui formaient le sol. Les yeux du mort se vidaient de quelques larmes. Dire que tout s'était joué à si peu, il avait de bonne raison de pleurer, même dans l'au-delà...

...Pauvre âme, victime d'un conflit qui n'était pas sien.

« La précision omet toute bavure. »

Ce furent les paroles de l'assassin, qui n'avait alors plus plaisir à en jouir. Son arme avait lentement regagné sa ceinture, sa vigilance néanmoins avait doublé...

...Un claquement... encore un. Les deux battants s'écrasèrent comme de la mousse sur le mur de pierre, tandis que, tel un esprit de vengeance, Ray se présenta. Deux armes à feu luisaient entre ces mains. Il avançait d'un pas sûr. Sa mission semblait folle, mais il s'y prêtait volontiers. Il y avait du danger. Nul sait combien d'hommes ici l'attendaient. Mais quel nombre qu'ils fument, il les aurait tous décimés, jusqu'au dernier. La précision omet toute bavure, et une blessure est considérée comme une bavure, dans le vocabulaire de l'assassin aguerri.
Mais si Ray était là, c'est qu'il se savait sûr d'une chose : il ne sortirait pas blessé. Ô non, il ne sortirait pas blessé. Il sortirait à demi-mort.

Folie, il avança. Terreurs, ses bras prirent une position inconfortable. Vil, son sourire se dressa...

La lumière disparût. Ils n'étaient pas humains. Seuls alors demeuraient, les cris du blessé, les lumières des tirs répétés, les flash soudains et sonores qui annonçaient la mort. Un massacre. On ne parlerait pas de bavure dans ce cas là. Un échec total, le roi était tombé. Bientôt, un cliquetis métallique annonça la fin de l'assassin. Plus de bruit, plus de lumière, juste un reflet. Un reflet dans une lame élancée qui sans hésiter traversa, alors que l'un semblait en difficulté. Elle prit le contrôle de l'instant, captiva les regards, et transperça, de mille fois, l'être blessé. Était-il mort ? ...

...

¤ Chapitre 1

Destiné à mourir, assassin, tueur à gages, mercenaire. En tout point, si peu innocent. Les murs se referment, jour après jour, sur ma personne. Mes bras sont levés, contre ma volonté. Ces chaînes sont lourdes, elles me suspendent. Mon torse nu est certainement plus marqué que les pierres qui m'entourent. Est-ce cela, la souffrance ? Je crois que la notion même de force m'est étrangère. Je l'ai perdue, ces dernières semaines. Bref, le garde arrive. Ou, devrais-je dire, le bourreau.

Les claquements volent, mais depuis longtemps, il ne crie plus. Tout son corps, tendu, se prépare. Aujourd'hui ne serait pas un jour comme les autres. Il reste trois heures avant l'exécution...

Les chaînes s'emmêlent, l'esprit est formé à cela, il s'y est contraint. Ses bras se tordent dans une complexe danse. Ses jambes s'envolent et prennent captif celui qui avant jouissait du plaisir de l'assassin. Celui-là, fut la victime du premier acte. Un craquement net détruisit sa nuque.

La clé s'envola.

« Il » était libre.

Les pas s'enchaînent, la course semble terrible, les muscles s'éveillent, le public attend, il crie à la sortie de l'invité, alors que la corde l'attend. Et lui, s'arrêtant pour juger la situation. Son corps à demi nu en faisait une cible aisée. Les gardes se présentèrent à lui, telle une armée apeurée. Dans leurs yeux, on voyait les enfants et les femmes qu'ils tentaient de protéger. Mais Ray n'était pas du genre à s'attaquer à ceux-là. Ils se battaient pour une fausse cause. Alors que l'Autre...

La lame sortit du fourreau, de la mauvaise main néanmoins. Ray virevolta, il tournoya, et l'épée semblait fouet. Les blessures s'emmêlaient, autant que le sang, se répandant, dans un torrent sombre. Tous, dans un geste commun, s'effondrèrent.

« Vous vouliez du sang, nourrissez vous, considérez leurs morts comme un repas, comme vous auriez considérée la mienne. Pauvres bêtes du roi, vous ne méritez ni votre sort, ni vos droits. »

Et l'un se permit de rire. Il s'accorda cela. Il croyait que tous en feraient autant, et ils s'y préparaient déjà. Mais dans leur mouvement collectif, ils furent stoppés, nettement. La lame se figea entre les deux yeux du bouffon, qui échappa ses pieds à la terre, y cédant son corps. Pitoyable, aux yeux de tous, cela devenait un drame. La panique générale occupa les soldats, l'Autre s'échappait ...

¤Exemple de message rp

Le craquement sinistre de ses pas.
La volupté de son arrivée.
Déjà il était là, on ne l'avait appelé.
Il marchait, mort tranquille et patiente, face aux renégats de son monde. De leur monde, car il était le sien. Jamais la question ne traversa son esprit. Il marchait.
Juste équilibre, sa direction était inscrite, programmée sur le tableau des demi-morts. Son but : un être ; son objectif : satisfaire ; sa cible : Vous.

Non, ne suez pas, ne gaspillez rien, prenez tout. Profitez de chaque inspiration, n'expirez que quand cela est nécessaire.
Il arrive. Du holster, tranquillement, elles se dégagent, dans une mélodie métallique.
Bientôt un cliquetis.
Je vous sens, transpirant. Vous connaissez le malheur mais pas l'heure ; le désastre mais pas la date ; la proie mais pas l'endroit. Ne pleurez point, c'est futile, vous venez de deviner.
Il est là... pour Vous.
Vous qui sentez ses index se plier et se déplier sur les gâchettes. Ses paupières faisant voiles, vôtre seul répit. Puis le canon, le cri : « Non ! ».
Pauvre négation. Il est bien malheureux de finir sur une touche si négative, n'est-ce pas ?

« Mais si... »

C'est mieux ainsi, vous ne trouvez pas ?

...

Charlotte...
...L'honneur est pour moi

Y a-t-il déjà eu une fiche parfaite ? Bonne question... La perfection n'existe pas. Mais cette présentation s'en rapproche !

Seulement...

Dis, ~~Joey,~~ tu me fais quoi si je te dis qu'il te manque des lignes aux compétences ?

Superbe. J'aimerais pouvoir faire abstraction des lignes manquantes, au vu du reste de cette fiche, mais les membres risqueraient de trouver cela injuste...

Bravo, on te reconnaît. Je n'ai pas d'autres mots

Enaya.

Tout à ton honneur, sinon quel aurait été l'intérêt de cette présentation ?

Merci du compliment, quant au reproche, que veux-tu que je te dise ma chère, je te déclare la guerre ?

Ce sera avec grand regret mais puisque le choix ne m'est proposé, que je m'en vais corriger cela.

P.S : Il demeure que je la trouvais excellente cette phrase, moi, simplicité ne veut pas dire simpliste >.>

Ray.

le code n'est pas le bon aussi, c'est presque cela mais pas tout à fait

Là je ne cèderai point. Il est totalement impensable d'appeler ses supérieurs par leur prénom. Pour un peu que je pense à mon statut, il est nécessaire dans mon propre code d'appeler ceux qui me commandent par leur nom uniquement.

Ray.

je te dit que M.Meadow n'est pas le bon code donc va relire le règlement général

Tu déclares la guerre à la cruche ? Cooooooule

J'aimais beaucoup la phrase, pour tout dire. Mais je me dois d'être impartiale, même si je pourrais facilement oeuvrer dans l'autre sens... non ?

Citation :: Tout à ton honneur, sinon quel aurait été l'intérêt de cette présentation ?

Merci ^^'

Mon check t'est déjà acquis, en tout cas.

Et Hohe', je pense pouvoir dire du code qu'il est bon. En tout cas, je l'accepte. Chipoter à ce stade-là, c'est inutile...

Enaya.

tu transgresse les règle que tu as toi même éditer naya?

Je suis désoler les règles sont les règles.

Hoheneim, là, il faut que tu te calmes.

Un peu d'originalité ne fait pas de mal. Ray a lu le règlement ; la preuve, il a en tête l'existence du code.

PS : Et je ne reviendrai pas sur ce que je t'ai dit par Mp.

Hoheneim, si je peux me permettre de m'adresser à toi de cette façon, un peu de bonne humeur n'a jamais tué personne, et si tu crois que j'ai manqué de respect à 'Naya au point de ne pas lire ce qu'elle a tant bien fait, tu te trompes. Lourdement.

Ray.

Je ne sais pas si ce message est vraiment utile, mais...

...Check !

PS : Hohe', au jeu du 'ma parole contre la tienne', je suis désolée, mais c'est la mienne qui domine. Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin... Si tu as quelque chose à répondre, cela se fera par Mp, à la suite de celui que je t'ai envoyé.

Bref, malgré mon horreur des doublons, j'ai corrigé la faute au niveau des compétences.

EDIT : Thanks 'Naya, et à propos de l'histoire ci-dessus, c'est complètement futile, et totalement enfantin, je suppose que l'oublier serait le plus simple.

Ray.

Hé ho, on va pas commencer hum ?
Re bienvenue et... Oua...
Super présentation, originale, superbement écrite, à en donner des frissons.
Félicitation pour ton boulot, c'est génial !!
Check et bon rp ^^

I saw Le message, plus haut, t'était adressé - et franchement, ne parle pas de ta 'faute' en ces termes... Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurais laissé passer ^^'

Edit après avoir lu ton edit : Oui, c'est ce que je pense aussi

Enaya.

Merci Mello.
Dommage que ça ne tienne pas qu'à toi alors, 'Naya, j'étais presque fan de mon invention xD.

Enfin bref, je suppose que l'on peut classer désormais. Je me retire...

Ray.