Mattéo Hargreaves

Gabriel Meadow

Oui, Mattéo Hargreaves est le second personage de votre admin adorée – continuez à faire comme si.
Si la création de Mattéo est marquée par Enaya Meadow, il ne me semble que justice que la destruction de cette dernière le soit tout autant par ce nouveau personnage…
Un jour…

-¤ Mon Personnage ¤-

¤ Nom : Hargreaves (Oui, j’avoue, ce nom est inspiré de celui de Cain, dans la série manga du même nom… Que voulez-vous… Le coup de cœur du moment !)
¤ Prénom : Mattéo
¤ Sexe : Masculin. Il me semble.
¤ Espèce : Humain.
¤ Age : 19 ans.
¤ Camp : Selon le moment, celui qui l’arrange. Le sien dominant relativement souvent.
¤ Nation : Angleterre – sur Terre, donc.
¤ Métier : Mattéo a été garde du corps, un temps. Il erre maintenant à la recherche d’Enaya Meadow, afin de la tuer – elle lui a arraché le cœur, il lui prendra le sien en retour.
¤ Pouvoir magique : Aucun. Si ce n’est celui de son intelligence et de sa verve.
¤Famille : Mattéo est le fruit de l’union entre une jeune française, dont il a hérité l’accent porté par son prénom, et un anglais, homme politique volage, presque inconsistant à force d’absence et d’inattention envers les seuls êtres qui l’aimaient pour autre chose que le pouvoir dont il était investi. Chez ce dernier, seul l’amour ineffable qu’il vouait à l’argent sut surpasser celui qu’il portait à sa famille, et prit peu à peu le pas sur celui-ci. Le temps le dilua minutieusement, ne laissant plus de lui que l’ombre de l’indifférence.

Quant à l’avatar, il viendra plus tard, dessiné par mes soins.

-¤ Apparence et Mental ¤-

¤ Physique : Mattéo Hargreaves n’a ni plus ni moins que l’apparence d’une photographie en noir et blanc, émaillée d’une touche de couleur aux lèvres qui rappelle qu’il est en vie, à moins qu’elle n’insuffle celle-ci au fantôme errant qu’il est devenu, après qu’on lui eût ôté son cœur. Domine le puits gris de ses yeux où se sont noyés tout sentiments qui parfois, s’élevant au rang de déités, surnagent et tentent de marcher à la surface de ces eaux sombres, avant de s’y engluer de nouveau. Pour longtemps, cette bouderie attestant de leur défaite contre la personnalité du jeune homme.
Ces mêmes yeux paraissent être le centre de son visage ; autour d’eux gravitent des traits fins, aussi froids que la glace dans laquelle ils sont sculptés. Des sourcils arqués les surmontent autant qu’ils soulignent, voire accentuent, le poids du regard froid qu’ils jettent sur ce monde. Et enfin, touche de noirceur dans ce paysage de cristal, une aura de cheveux mi-longs, raides, partagés en mèches inégales. Le tout constituant un tableau illustrant la grâce du monde de la nuit, des ténèbres et du cynisme.
Tel un rappel fort inutile de cette beauté sourde baignant notre jeune ami, vient un corps fin, presque gracile, prompt à la fuite aussi bien qu’à l’attaque ; sinueux, voire reptilien. Marqué d’une indicible pureté teintée de blanc en dépit de la noirceur qui l’anime.
Enfant, homme ou vieillard, tout du moins s’il parvient à cet âge, Mattéo Hargreaves a été, est et sera toujours, même par-delà de la mort, une créature de l’ombre. Un ange noir aux ailes blanches, porteur de ce sourire qui vous effraie…
…Vous repousse…
…Vous attire.

¤ Vêtements : Vestige de la vie d’anglais d’antan de Mattéo Hargreaves, ainsi que de sa fascination pour le prestigieux passé de ses ancêtres, notre protagoniste a eu le plaisir de trouver, en arrivant en La Ryan, de quoi se vêtir à la façon d’un noble du dix-huitième siècle. Ensemble noir aussi sobre qu’élégant, redingote à large col balayant l’air, telles des ailes, jusqu’à la mi-mollets ; Mattéo a su, par cette tenue, allier à son charme naturel son allure d’être ténébreux.

¤ Allure générale : Mattéo n’est rien qu’une ombre circulant entre cœurs et rues sans plus se faire remarquer qu’un courant d’air. Telle la caresse du vent longeant la courbe d’une joue, le jeune homme demeure invisible tant que sa volonté, pour le moins inébranlable, œuvre dans ce sens. Néanmoins, une fois démasqué, une fois son déguisement invisible au loin envolé, sa consistance est toute autre. Ombre dans les ténèbres, soleil dans la lumière ; le jeune homme use à souhait de l’environnement pour se rendre imperceptible, ou au contraire, s’affirmer. Une fois remarqué, il ne peut plus dès lors être ignoré…

¤ Caractère : On pourrait dire de Mattéo Hargreaves qu’il est capable de passer du rire aux larmes en moins d’une minute, voire de trente secondes. Toutefois, il ne s’agit là que d’une image. Si notre ami n’est pas du genre à offrir aux autres le son de son rire pour n’importe quelle raison, il l’est encore moins pour pleurer. Résumons en considérant comme acquis que si Mattéo est, en apparence, parfaitement maître de sa personne, ainsi qu’en atteste la fente sombre de ses lèvres figées, il agit souvent de façon impulsive. Une dissonance d’avec sa personnalité excentrique, et lui d’agir en conséquence.
A ce côté sanguin presque paradoxal, et même si cela est loin d’être apparent au premier coup d’œil, vient s’ajouter le fait, et non des moindres, que c’est une part de la santé mentale de Mattéo qui s’est échappée avec son cœur, lorsqu’Enaya l’en a dépossédé. Ainsi, depuis près de deux ans désormais, c’est avec un esprit détraqué que cohabite la conscience du garçon, tant et si bien qu’il n’en a pas même connaissance. Quant au fruit de ce déséquilibre mental, il ne tient qu’à vous de le découvrir s’il vous est offert la chance – ou la malchance – d’une rencontre avec le jeune Hargreaves.
Animé par une chose dont vous ne connaîtrez la nature que plus tard dans ma fiche de présentation, Mattéo Hargreaves, s’il n’est pas un être cruel par défaut, n’en est pas moins perpétuellement sardonique. L’indifférence face à tout ce qui ne le touche pas directement, lui ou Enaya, est chez lui de mise, et se traduit par un cynisme cinglant à toute épreuve. N’hésitant pas à passer pour désagréable, ce qu’il est, après tout, Mattéo outrepasse sans cesse les limites de l’ironie. Si son ton se fait moqueur, ses pensées le sont tout autant. Ruiner l’estime personnelle d’autrui ne lui cause aucun problème de conscience. Trempées dans le venin, imbibées de poison, aussi redoutables que la plus ajustée des flèches, ses paroles peuvent se faire aussi meurtrières que le sourire glacial que ses lèvres ont pris l’habitude d’esquisser.
Mettre le doigt sur le caractère de notre jeune protagoniste revient à, d’une main, sacrifier aux flammes un membre ; de l’autre, à abandonner à la glace une partie de vous, pour finir amputé.
Tentez de l’approcher, jouez avec les ténèbres, dansez sur le fil de la lame qui vous verra périr ;
Tentez de fuir. Sentez la poigne hiémale de la défaite vous étreindre…
Une dernière fois.
…Mirez-vous dans le miroir glacé de la Mort avant de le traverser.
Une première fois…

-¤ Structure ¤-

¤ Compétences : La première qualité de Mattéo, dont il a fait une véritable compétence, entre dualité et opposition avec sa demi folie, est son intelligence. C’est elle qui lui a permis de survivre après qu’Enaya lui eût ôté son cœur, et plus encore, qui lui a permis de se fixer pour objectif de mettre fin à la vie de la jeune femme, histoire de recouvrer ce qui lui appartient, et qui lui a été volé. Cette même intelligence, profonde et maligne, fait de lui un être capable de lire dans les pensées d’autrui ; il s’agit là d’une chose qui pourrait s’apparenter à de la magie, si Mattéo n’en avait pas été totalement démuni.
Parallèlement à cette force mentale au-dessus de la moyenne, les capacités physiques du jeune homme n’en sont que résolument limitées. Repousser la fatigue occasionnée par au-delà dix minutes de course est impossible à Mattéo, et force et talent au corps à corps lui font cruellement défaut.
Cependant, il est de notoriété commune qu’une absence d’aptitude au combat est synonyme de mort dans le monde de La Ryan. Une vivacité sans rapport avec ses capacités physiques a ainsi été octroyée au jeune Hargreaves, et s’il n’est pas plus doué qu’un autre en escrime, sa rapidité lui permet de compenser bien des lacunes. De ce fait, qu’il s’agît de chance ou non, les quelques combats auxquels il a pu faire face jusqu’ici l’ont vu sortir en vainqueur. Perfectionniste, dans l’attente du jour où il ferait enfin face à Enaya Meadow, Mattéo s’est également constaté pourvu d’une visée parfaite, qu’il a exploitée en se hissant au rang de maître archer.
Et enfin, si l’on puit parler de ceci en ces termes, il me paraît utile de préciser que le jeune homme a élevé l’absence de sincérité au rang d’un art. Mentir est un talent qui lui colle à la peau comme un second vêtement ; d’une parole, voir en lui une personne toute autre que celle qu’il est réellement devient possible.

¤ Arme de prédilection : Il en est deux pour notre ami, indissociables, parties de son âme, présentes comme pour compenser l’absence de son cœur. La première étant le coutelas dissimulé dans l’ombre de son manteau, la deuxième, incarnée par la petite arbalète qu’il porte au côté, retenue par les sangles de son baudrier.

¤ Histoire :

~¤ Prélude

‘‘Ma vie compte et comptera pour tout trois parties.
Si la première, devenue évanescente, a entamé une longue partie de cache-cache avec ma conscience, et dont la seule issue est la mort, la deuxième est centrale. Elle a transformé de façon irrémédiable mon existence, lui donnant ainsi sens, but et exutoire. C’est à ce moment-là que j’ai péri, le cœur arraché ; c’est également à ce moment précis qu’un autre moi est né de la Mort pour m’offrir, m’apporter sur un plateau d’argent la chance de pouvoir me venger.

Je ne suis plus un être humain.
Je ne suis plus un homme.
…Je suis le courant d’air qui vous guette au crépuscule de votre vie. Je suis le désespoir de ceux qui me voient approcher, le sang de ceux qui de mes mains ont péri, l’ombre de la Mort qui court au suicide.

Oui… Cours, vole et sombre…

Elle m’a arraché le cœur, je lui prendrai le sien en retour…,,

~¤ Dernier Chapitre -¤- Feeling Good ¤~

‘‘Ceci n’est pas ma vie.
Ceci n’a été que le premier couplet de mon existence. Un simple test, prélude à la mise en place de l’engrenage qui marquerait, avec la perte de mon cœur, la fin du dernier pan de mon existence en tant que Terrien.,,

Mattéo Hargreaves eut une enfance normale, avec des parents normaux, si ce n’était que les repas du garçon avec sa famille se firent avec une mère mue par la volonté d’oublier et un père absent.
Ses parents… Une union en premier lieu parfaite, contractée entre deux êtres qui un jour s’aimèrent, puis un mensonge bâti autour d’un mariage raté, que vint sceller la naissance d’un enfant non désiré. L’entrée dans la vie de ses parents de Mattéo marqua la mort de leur amour, ruiné d’abord par l’argent, puis par cet enfant qui ne représentait rien de plus qu’une erreur de parcours. De sa mère, il reçut un peu de cet amour coupable et de cette compassion qu’engendre l’innocence ; de son père, il apprit l’indifférence et l’inconsistance.
Dix-sept ans s’écoulèrent ainsi dans une monotonie qui aurait pu passer pour inquiétante aux yeux de Mattéo Hargreaves s’il avait eu un point de comparaison. Il n’alla pas à l’école ; celle-ci vint à lui sous forme de professeurs particuliers. Ceux-ci l’accablèrent de tant de regards apitoyés que Mattéo ne sut en saisir le sens, s’imaginant que la vie de ces gens-là devait être bien terrible pour qu’ils en viennent à porter indéfiniment le masque de la tristesse.
Enfant ou adolescent, jamais il ne s’offusqua qu’on le laissât passer des journées entières seul dans sa demeure, tandis que sa mère se trouvait ailleurs, à tenter de retrouver l’illusion d’exister entre les bras d’un autre que son mari. Mattéo construisit sa non-vie dans un univers de livres, fit de son imagination, son royaume, s’en allait se promener dans ses rêves. Peut-être fut-ce parce qu’aller à la vie lui était interdit que le hasard fit que ce fut la Mort qui vint à lui…
Avec cette rencontre…

~¤ Première Mort -¤- Hallelujah ¤~

‘‘Une fin de nuit, où la lumière était à la fois aube naissante et crépuscule mourrant, à l’heure où ténèbres et soleil se partageaient le monde…
Cette nuit-là, je ne dormais pas. Sans doute cette insomnie était-elle due à un pressentiment, quoiqu’à ce moment-là, je n’en sus rien. A mon balcon, Londres offrait la vue de ses milliers de cheminées, me masquant les rues où je n’avais encore jamais mis les pieds, mais dont je savais qu’elles existaient, ici bas, même si je ne les avais jamais vues de ma vie. Je profitais de l’ultime caresse des étoiles et goûtais les premières lueurs du jour, quand soudain…

Un monde froid.
Un souffle glacé.

Une ombre furtive, qui court, vole, s’envole et se coule sur les toits, à quelques mètres de la rambarde sur laquelle mes doigts se sont figés, comme le temps. La voltige d’une mèche de cheveux noirs appartenant à cette silhouette filiforme, faite d’air, d’eau, de feu et de noirceur, permet à mon regard de s’arrimer à un autre. J’ignore encore et toujours quel fut exactement la nature de cet échange qui survint, mais il eut lieu, et fut compris de nous deux ; de moi, être invisible, et de cet être, créature de la nuit que je ne rencontrai qu’une fois jusqu’à aujourd’hui.
Lumière se fit.
L’ombre grandit, mais offrit au puits de mes yeux gris l’image d’une étincelle, pauvre lueur perdue dans un océan de noirceur, unique phare d’un monde noyé par la Mort…

…Une femme.

L’étincelle passa de métaphore à réalité, adoptant la teinte bleutée du paradis, et subitement, Elle fut devant moi. A moins de cinquante centimètres, auréolée de lumière. Douloureuse et fragile de perfection, la vision de cette silhouette fut pour moi un coup au cœur ; l’éclat de nuit de ses yeux me parut être l’écho des miens, en plus vivant, plus sombre, plus dangereux. Et Ô combien plus attirant…
Cette nuit-là, pour la première fois, mon cœur saigna.
Pour la première fois, je sentis le goût amer de la Mort envahir ma bouche, assécher ma gorge et entrouvrir mes lèvres sur un cri inaudible.
Pour la première fois, je sentis une perle tracer un sillon glacial sur ma joue, et achever sa course sur le dos de ma main, où elle demeura, innocente, solitaire, alors que je contemplais sans mot dire cette apparition.

…Un sourire dans une larme.

-Qui es-tu ?

Les yeux bleus me transperçaient, billes sombres au beau milieu de ce visage tout de blancheur, curieux rappel de la traîne funèbre de cheveux noirs qui faisait des ailes à cette femme.
Les mots échoués de la conscience de cet ange noir ne me parvinrent qu’à retardement, relançant la machine infernale du temps, sans parvenir à épancher ma soif d’immobilité, de passivité. Je ne les compris tout d’abord pas ; la musique qu’ils modulaient m’était étrangère en cette étrange nuit. Puis je les identifiai comme du français, une langue dont l’un de mes professeurs m’avait enseigné les rudiments.
Si par la suite, le sens de la question m’atteignit, je demeurai un instant choqué qu’une telle personne pût s’adresser à moi.

-Mattéo Hargreaves, me décidai-je enfin à répondre. Et toi ?

J’ignore encore d’où me vint ce tutoiement, cette familiarité immédiate que nous adoptâmes l’un envers l’autre, alors même que nous ne nous connaissions pas.
Quoi qu’il en soit, Elle me sourit. Et volant plus qu’elle ne marcha vers moi, je la vis porter sa main pâle et fine à ma joue, puis l’effleurer en un geste infiniment court, avant d’offrir à mes lèvres la caresse d’un baiser.
Une seconde flopée d’étincelles bleues, suivie d’un voyage à travers l’espace et le temps. Mes mains jointes à celles de la jeune femme, je visualisai vaguement une Porte moins que je ne la sentis. Et soudain, je fus debout à l’orée d’un nouveau monde, Elle dans mes bras, à contempler la face blafarde de la Lune qui me souriait, clignait presque de l’œil unique de son croissant.
Notre étreinte prit fin aussi fugacement qu’elle n’avait commencé. Je sentis la douce chaleur de Son corps s’éloigner du mien, s’achevant par le même geste avec lequel notre enlacement était né – un frôlement qui longea la courbe de ma joue. Geste rituel, porteur de promesses autant que de désillusions.

-Je suis Enaya Meadow, souffla une voix que j’aurais juré désincarnée si je n’avais vu Ses lèvres bouger. Bienvenue en La Ryan, Mattéo…

Les yeux bleus me sourirent.
Puis Elle s’évanouit, emportant mon cœur.
…Cœur qu’elle avait ravi.
Arraché.,,

~¤ Première Page -¤- Tainted Love ¤-

‘‘Elle m’a arraché le cœur, elle me l’a ravi, et a fait de moi un fantôme par son départ. Prend alors tout le sens de cette métaphore.
Vous l’aurez sans doute compris, je suis amoureux de la Mort. Et si tuer la Mort n’est pas impossible, je compte bien y parvenir…

Quant à la suite de mon histoire, c’est celle que mes doigts par avance tachés de sang tracent sur la feuille blanche de ma nouvelle vie.,,

-¤ Exemple de Message Rp ¤-

J’ignore où je me trouve.
J’ignore où je suis.
Pour un peu, si je n’étais pas certain qu’il s’agissait là de la réalité, j’ignorerais qui je suis. Baignant dans les ténèbres d’une nuit inconnue, c’est allongé sur ce sol glacial que j’écoute battre mon cœur, d’abord avec cette lenteur calculée synonyme de décès qui menace de m’emporter, puis frénétiquement.
Mon cœur… Il saigne. Je le sens saigner. Il saigne à cette idée ; Elle est partie, Elle a disparu, m’abandonnant à ma résurrection dans ce monde que je ne connais pas après m’avoir ravi mon cœur. Alors que ma main demeure figée sur la joue qu’elle m’a fait l’honneur d’effleurer, je contemple dans le vide du firmament le souvenir de Son visage. Cette passion qui me consume, cet amour qui me brûle… Un poison létal qu’elle m’a instillé, d’un simple regard, puis d’un baiser.

Mon torse, mon corps se redressent, et soudain, je suis assis dans cette position familière. Le souvenir de ces longues journées passées assis dans ma chambre, à Londres, est tout ce qu’il me reste de mon ancienne vie. Si j’en suis moi-même l’incarnation, c’est avec délice que je me drape de la commode abstraction que constitue l’oubli. Quant à bâtir ma nouvelle existence sur la tombe de mon ancienne vie, je suis forcé de reconnaître que, en dépit de la douleur qui fait office de crémaillère, il s’agit là d’un merveilleux cadeau.
Manque le seul élément qui me permettra de mener une vie bien à moi, autre que celle d’un fantôme… Cette chose que j’ai un jour possédée, sans en avoir conscience, et qui maintenant me fait défaut.

Mon cœur.

Je me mets souplement sur pieds. Le froid transperce, telle une multitude d’aiguilles qui viennent se ficher dans ma chair, les vêtements que je n’avais pas retirés avant d’aller me ‘coucher’. Si l’on puît parler en ces termes d’une insomnie. Lentement, comme pour le savourer, mon regard balaie le paysage hivernal qui me tend les bras, ici, sous l’œil lactescent de la Lune. Et au loin, à l’horizon, c’est sans stupeur que je constate l’existence d’une ville dont les plus hautes tours se risquent à tutoyer les cieux. Hommage à cet acte héroïque, mes yeux se plissent dans une mimique d’appréciation.

La Ryan.
Enaya Meadow.
…Mon cœur.

Comment ignorer que le sortilège qu’Elle m’a jeté ne trouvera d’issue autre que la mort ?
La mort… La mienne, ou la sienne ?

Je pense que mon choix, bercé par l’éternel égoïsme de l’être humain, n’échappera pas à votre attention. S’il me faut pour continuer à vivre en arriver à tuer celle à qui va mon amour, c’est alors sans hésitation que je le ferai.

C’est guidé par un amour haineux que je fais mon entrée dans ce nouveau monde.
Je la trouverai.
Je la trouverai, et la tuerai.
Je reprendrai ce qui m’appartient, quitte à y perdre le reste.

Ben rebienvenue, hein XD. J'avoue avoir tilté sur le nom de famille au départ :p

(Pas touche à mon Cain, mon Riff, mon Jezabel, mon Cassian... XD)

C'est MON Cain >..<

Bouh ! Méchante !

^0^

Brayf, merchi

Edit : Rectification, MON Cain et MON Jezabel. L'est beau lui aussi *.* Et surtout, classe !
Pis quoi qu'il arrive, j'ai également mon Alexis :p Aussi beau que sadique ;p

Waaaaaaaaaaa j'aime beaucoup ta seconde fiche, congratulation, quoique, il a une certaine tendance à me faire peur ton perso, je sais pas pourquoi xD

Merchi =D

Mais non, il n'est pas méchant, mon perso. Juste un peu...

0o

...Un peu bizarre sur les bords, c'est tout ^^'

Bizoux,
Nayou.

Ben on va te souhaiter la rebienvenue (étant donné qu'on n'a pas pu te le souhaiter la première fois xD).

Z'aime bien ton perso... Mais fait quand même peur parfois, comme l'a dit Mello !

R'enfin, tu écris trop bien, c'est désespérant !

I saw a monster!

Re-bienvenue Matty-Enyiou. Si je comprends tu as fait un croisement entre Jack l'Eventreur et Artémis Fowl, non???????

La fiche me laisse sans mots, comme toujours, c'en est désespérent...

Tu voudrais pas me donner des cours?????????? silent

Merci à vous deux ^^' Je n'en mérite pas tant, mais bon, cela me touche tout de même

Mirv'... A 200€ de l'heure, je veux bien, pour les cours :p

Jack l'Eventreur ? Nan, même si j'ai lu un truc là-dessus il y a peu ; quant à Arty, mmh... Ah, c'est bien beau d'apprendre le japonais et de ne rien connaître aux mangas >..<
Lis ''Comte Cain,, et devine qui m'a inspirée - quoique, si tu juges par l'apparence, tu ne trouveras pas... Au niveau du mental non plus... Non, disons que l'inspiration m'est venue suite à la lecture de cette oeuvre, et que j'en ai emprunté un nom de famille

Bizoux,
Nayou/Matty.